Cotation de la difficulté | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Il existe une multitude de systèmes de cotations ou d'évaluation de la difficulté. Ils changent avec les pays et avec les types de terrain et de course ou d'escalade. De plus, ces systèmes évoluent. Il est difficile d'établir une cotation très précise car la difficulté est aussi fonction des aptitudes de chacun. Les échelles de cotations sont en général établies en prenant en compte de critères physique, techniques, du terrain, etc...
La première échelle de cotation a vu le jour en 1925 grâce à l'alpinisme allemand Willy Welzenbach (1900-1934). A l'époque, elle ne comportait que six degrés. En 1977, Claude Droyer y ajouta un niveau qui fut officialisé un an plus tard par l'UIAA. Dans l'actuel système de cotation français, les voies sont cotées avec un chiffre indiquant le niveau de difficulté croissante allant de 3 à 9 et une lettre, a, b ou c, qui subdivise ces niveaux. Il y a quelques années, les niveaux étaient seulement précisés par un "sup / inf" ou "- / +". Il est important de rappeler que chaque voie peut paraître différente selon les personnes. En général, la cotation d'une voie indique le niveau du mouvement le plus difficile. On peut donc trouver des voies de 30 mètres cotés 5c parce qu' un seul mouvement nécessite de réussir ce niveau alors que le reste de la voie pourrait être coté 4c. Le niveau d'une personne est le niveau maximum des voies qu' il réussit à vue et en tête. Ce niveau doit être de plus maîtrisé sur tous les types de rochers. Le tableau suivant donne plusieurs échelles de cotations en les comparant entre elles. Notons que le système Anglais est noté de la même manière que le système frqnçais mais ses niveaux sont différents. Notons également que ces échelles sont ouverte pour accueillir les niveaux encore invaincus à ce jour...
Cotation des voies d'escalade artificielles
Les voies d'escalade artificielles, c'est à dire dans lesquelles on utilise des aides comme des pitons, des échelles pour progresser (a opposer à l'escalade dite "en libre"), bénéficient d'un système de cotation universel. On note la difficulté sur une échelle allant de A0 à A5. Pour plus de détails, voir http://www.ffme.fr/artif/cotation.htm On retrouve souvent cette cotation sur les topos décrivant les voies d'alpinisme dans les longues faces qu'on grimpe en plusieurs longueurs, voire plusieurs jours (voire plusieurs semaines !).
La cotation des courses d'alpinisme prends en compte beaucoup plus de facteurs encore que la cotation des voies d'escalade pure. En général, on utilise donc un mélange des cotations de difficulté technique pure (la notation UIAA présentée dans le tableau des cotations d'escalade par exemple) agrémenté d'une seconde notation plus généraliste, prenant en compte les différents aspects de la course sur son ensemble. On trouve parfois simplement cette dernière indication détaillée dans le tableau suivant:
Cotation de la difficulté en Via Ferrata
Le système de cotation de la via ferrata est noté de la même façon que la cotation des courses de montagnes ci-dessus, les niveaux allant de F à TD. Mais la difficulté n'est pas comparable dans ces deux cotations. En via ferrata, si vous passez du TD sans grand problème, vous ne serrez pas forcement à l'aise sur un AD en haute montagne... La via ferrata n'est connue du grand public que depuis peu de temps. Les nouvelles vias ferratas sont donc en général bien équipé et leur cotation en difficulté est représentative du passage le plus difficile du parcours. Mais les vias ferratas un peu plus anciennes peuvent être plus difficile car elles ne sont pas toujours équipées de marches artificielles pour les pieds. Notez également qu'il faut étudier le parcours et l'évaluer en fonction de sa propre capacité physique. Ceci est important en via ferrata car si un passage noté TD sur 50 mètres en traverse peut paraître facile, en revanche, un autre de même cotation sur 300 mètres verticaux sera infaisable sans une grande habitude.
Grossièrement, on peut évaluer l' allure du terrain comme dans le tableau suivant:
Cotation de la difficulté en cascade de glace
Les cotations des cascades de glace sont souvent établies en chiffres romains pour évaluer le degré d'engagement, l'isolement l'exposition... et en chiffres arabes pour renseigner sur la difficulté technique pure. Ce système est employé aussi pour les course mixte en haute montagne.
Autres échelles de cotation de la difficulté
En "dry cooling" (escalade sur terrain mixte avec la technique de cascade de glace), il existe une échelle de cotation en constante évolution car cette discipline n'est à la mode que depuis peu. Les cotations s'exprime avec un M suivit d'un chiffre. Pour donner une idée, la célèbre voie baptisée "Octopussy" dans le Colorado est coté M8. A l'heure actuelle, la voie la plus difficile comporte une longueur cotée M11. A suivre...
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